BELGIQUE


Il n’existe pas de majorité en Flandre en faveur de l’indépendance flamande

 

Octobre 2017
Tandis que le brillant intellectuel flamand, David Van Reybrouck, estime qu'il n'y a qu'environ 15 % de Flamands à souhaiter l'indépendance de la Flandre, le ministre-président de la région-communauté flamande, le nationaliste Geert Bourgeois (N-VA), a reconnu ce dimanche 23 octobre 2017 sur RTL-TVI qu’il n’existait pas de majorité en Flandre en faveur de l’indépendance de cette région mais a néanmoins une nouvelle fois plaidé pour l’instauration du « confédéralisme » en Belgique.
L'ennui est que le confédéralisme n'est possible qu'avec des Etats indépendants (dont la majorité des Flamands ne veulent pas pour la Flandre) ... L'ennui encore est que le confédéralisme n'a jamais marché. Nulle part. Cf. l'Europe, confédération catastrophique s'il en est.
Le confédéralisme est une association d'Etats indépendants et souverains,
qui confère par des traités la gestion de certains de leurs intérêts
à une organisation politique commune.
C'est un régime de transition vers l'union ou le séparatisme. Historiquement, et dans tous les cas de figure, le confédéralisme ne mène à rien ; seul le fédéralisme entre pays et régions est (géo)politiquement et économiquement efficace.
Il y a les Etats-Unis, la Chine et l'Inde. Point ! Et l'Union Européen ? Peut-être, mais à condition que cette dernière devienne fédérale. Sinon, nous pouvons toujours rêver. Et finir par perdre toute influence, poids et crédibilité. Et il en va de même pour la petite Belgique.

22 mars 2016

Attentats terroristes de Bruxelles

La légende dorée de la petite Belgique cache un racisme rampant

La Belgique peut être blâmée mais pas traînée à ce point dans la boue

Mars 2016

« Sur cette société se greffe, en toute logique, un Etat faible. En Belgique, on cultive l’impuissance comme, ailleurs, on rêve au grand homme, avec ferveur. Ce n’est pas tant que la chose publique belge soit délaissée. Qui pourrait affirmer que la Belgique va à vau-l’eau par comparaison avec ses voisins ? Simplement, depuis toujours, la Belgique dilue le pouvoir : un roi quasi protocolaire, sept parlements, autant de gouvernements et des myriades d’organismes satellites de l’Etat gèrent tant bien que mal ce si petit pays. Le scrutin à la proportionnelle est de rigueur à tous les étages, ce qui ajoute à l’opacité de l’édifice hors de nos frontières. » (Christophe Mincke)

 

« Pour répondre aux intérêts de partis politiques touchés par le venin nationaliste, ce petit Etat a perdu, au fil des ans, une part de son autorité. Compétences coupées, saucissonnées, morcelées, partagées… Le mouvement a certes répondu à un souci d’efficacité dans le domaine économique et social. Et à un nécessaire épanouissement culturel. Mais il a détruit, aussi, une vision globale, nationale. National : le vilain mot. Le destin de la Belgique, bien souvent, n’est plus que l’addition du destin de ses Régions et de ses Communautés. Pour autant que le citoyen s’y retrouve encore. » (Francis Van de Woestyne)