SOCIAL



Tous au travail le dimanche ?

 

 

 

 

 

 

 

* Pour une vie de moindre qualité généralisée :

TOUS AU TRAVAIL LE DIMANCHE !

* Pour la destruction de la vie de famille :

TOUS AU TRAVAIL LE DIMANCHE !

* Pour des travailleurs taillables et corvéables à merci:

TOUS AU TRAVAIL LE DIMANCHE !

* Pour des horaires flexibles au gré des intérêts des patrons :

TOUS AU TRAVAIL LE DIMANCHE !

* Pour une surconsommation 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 :

TOUS AU TRAVAIL LE DIMANCHE !

* Pour la fin du repos dominical :

TOUS AU TRAVAIL LE DIMANCHE !

* Pour la fabrication d'un monde de déséquilibrés :

TOUS AU TRAVAIL LE DIMANCHE !


Comment devient-on riche, papa ?

En volant !


Qu'est-ce que le travail ?


Grande première !

Le patrimoine des 1% les plus riches dépasse désormais celui de l'ensemble du reste du monde

62 super-riches possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la planète

Janvier 2016


Les pays qui touchent au droit de grève ne sont pas des démocraties

Novembre 2015

 

La grève est un droit fondamental. La plupart du temps, les pays qui y touchent ne sont pas des démocraties. Et la grève, aussi antipathique qu'elle soit, est parfois le seul moyen d'action qui nous reste. Une grève doit aussi porter un préjudice économique, sinon elle n'a pas d'impact. Sans manifestations et conflits, on n'a jamais accompli de progrès social. Les employés individuels n'ont aucun pouvoir contre un employeur. Pour corriger un peu ce rapport de pouvoir inégal, on a créé le droit de grève en 1921. Les syndicats ont dû lutter durement pour ça. Ce droit de grève comprend aussi le droit d'installer des piquets de grève, de distribuer des pamphlets et de dresser des barrages filtrants. On ne peut pas barrer la voie d'une entreprise à des non-grévistes. En revanche, on peut empêcher les biens d'atteindre ou de quitter une société. Comment aurait-on obtenu la loi Renault, si on n'avait pas bloqué les voitures de Renault dans l'usine en France pendant dix jours ?

La grève est toujours un échec



La grève est toujours un échec mais arrêtez de râler contre les grévistes. Parce que si :

  • vous travaillez 8 heures par jour ;
  • vous bénéficiez d'une sécurité sociale ;
  • vous bénéficiez d'un treizième mois ou d'une prime de fin d'année ou d'avantages extra-légaux ;
  • vous bénéficiez de congés payés, d'une pension, d'un chômage payé, de congés de maladie payés, de frais médicaux remboursés, de l'enseignement pour tous ;
  • etc., etc. ;

... c'est grâce à des grévistes !


L'évolution est irréversible

Dans tous les secteurs professionnels, la machine remplace(ra) l'homme

Quelle chance !

Tout simplement génial. Bonjour les dégâts pour l'emploi. Et vive la liberté créatrice !

 

Il faudrait donc que les grands esprits qui nous gouvernent en tiennent vraiment compte et changent de paradigme de pensée pour bâtir une nouvelle société, un nouveau « vivre ensemble » qui aura du sens plus qu'aujourd'hui et un véritable avenir.

 

IL FAUT TRAVAILLER MOINS ET PARTAGER ENTRE TOUS LE TRAVAIL PROFESSIONNEL QUI RESTE

 

Ce qui nous permettra de nous occuper davantage et mieux de l'essentiel de la vie : de la famille, des enfants, des malades que nous connaissons, des grands-parents vieillissants ou des naufragés de la famille, des gens en difficulté... ou d'entreprendre un potager, l'entretien de l'habitation, de redécouvrir le plaisir de la bonne cuisine faite maison, de réparer les choses plutôt que de les jeter... ou de lire et d'écrire, de faire du théâtre, de la peinture ou de la musique, de faire du sport, de participer à une chorale... ou de prendre plus activement part à la vie sociale, culturelle, politique, associative ou de voisinage...

 

Il est des dizaines de milliers d'ingénieurs de par le monde qui chaque jour cherchent à remplacer l'homme au travail par une machine, un robot, la numérisation. Et ces innombrables ingénieurs, fort heureusement, trouveront !

 

Il ne reste plus aux politiciens qu'à changer de paradigme. Autrement, il n'y aura plus d'avenir. Le voudront-ils ? Le pourront-ils ?

 

S'ils ne comprennent pas, rien ne nous empêche de commencer sans eux.

 

Moins nous travaillerons pour des entreprises, systèmes, actionnaires, administrations publiques ou chefs hystériques, pervers, cupides, mortifères, exploiteurs, bornés ou imbéciles, mieux nous nous porterons.

 

Vive les robots et les machines qui nous remplacent au travail. Vive le partage entre tous de ce qui reste de boulot contraint. Et vive la liberté créatrice !

 

Post. Je sais qu'il est des gens qui ont l'immense chance d'avoir un métier formidable, dans un environnement exceptionnel, qui les épanouit absolument. Je fus, à plusieurs moments de ma vie professionnelle, de ceux-là. Qu'ils poursuivent donc. Mais je sais aussi que pour la plupart, pour la grosse majorité, le boulot c'est ou quasi ou presque le bagne. Dans ce cas, vive la fin du bagne.


Il y a Londres, Luxembourg et puis Bruxelles. La capitale européenne est troisième au classement des régions les plus riches d’Europe. Mais Bruxelles est pourtant devenue une véritable machine à produire des pauvres. Des formes de vulnérabilité sociale qu’on ne connaissait plus. Les nouveaux pauvres sont invisibles. C’est l’étudiant, c’est la mère de famille, c’est le travailleur, c’est le pensionné. Ces nouvelles formes de vulnérabilités ne sont pas un accident. Elles sont structurées et produites par la grande fabrique à pauvres qu’est devenue Bruxelles.


Jaurès, où sont tes successeurs ?

« Ah ! Le patronat n'a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité, dans l'intimité d'un conseil d'administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclats de voix, comme des diplomates causant autour d'un tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers ; ils décident que les ouvriers qui continuent la lutte seront exclus, seront chassés, seront désignés par des marques imperceptibles mais connues des autres patrons, à l'universelle vindicte patronale [...]


« Cela ne fait pas de bruit ; c'est le travail meurtrier de la machine qui, dans son engrenage, dans ses laminoirs, dans ses courroies, a pris l'homme palpitant et criant, la machine ne grince même pas, et c'est en silence qu'elle le broie. »


(Jean Jaurès, 19 juin 1906. Réponse à Clemenceau à l'Assemblée nationale à propos d'ouvriers serruriers licenciés qui ont mis le feu au château d'un propriétaire.)


Le recul du syndicalisme favorise la hausse des hauts salaires

Éloge des syndicats

Avril 2015

 

Deux économistes du FMI relèvent « l’existence d’un lien entre la baisse du taux de syndicalisation et l’augmentation de la part des revenus les plus élevés dans les pays avancés durant la période 1980-2010 (...) En réduisant l’influence des salariés sur les décisions des entreprises », l’affaiblissement des syndicats a permis d’« augmenter la part des revenus constitués par les rémunérations de la haute direction et des actionnaires ».


Crise ou déclin du capital social ?

Le capital social, facteur de développement local

La participation citoyenne, les relations informelles, sont en diminution. Ce déclin du capital social a des conséquences néfastes sur l'action collective et la démocratie. Un politologue américain, Robert Putman, a attiré l'attention sur ce phénomène par la publication, au printemps 2000 déjà, de son livre « Bowling alone. The collapse and revival of american community ».

 

Le capital social se rapporte aux relations aussi bien formelles qu'informelles, à leur capacité à produire des compétences, des ressources et des obligations mutuelles, à générer la confiance et la réciprocité.

 

Les réseaux sociaux ont de la valeur. A la fois bien privé et bien public, le capital social agit comme une colle et un lubrifiant : c'est une ressource pour les individus, mais aussi pour la société dont il accroît les performances collectives.

 

Mais nous vivons – bien que les apparences tendraient à démontrer le contraire – une alarmante diminution des relations sociales. Souvent pris dans une profusion d'activités professionnelles et de consommations, surtout ludiques, chacun tend désormais à être le seul acteur, mais aussi le seul spectateur, de sa propre diversité : profonde solitude et terrible challenge (car plus les affinités sont électives, plus la société se fait sélective).

 

Pour Marcel Gauchet, les années de crise auront été des années de consécration au bonheur individuel, à une poussée d'individualisme : les masses disparaissent, les classes passent au second plan, les nations cessent de compter en tant que communauté, les religions sont désertées, les villages et quartiers ne sont plus nécessairement les lieux de vie. Tout ceci s'inscrit sans doute dans la logique du néolibéralisme qui vise la destruction des instances collectives construites de longue date : famille, syndicats, partis, et plus généralement culture.

 

On peut penser qu'au bout du processus, le déclin du capital social menace les fondements de la démocratie. Se pose ainsi la question du type de projet de société que l'on a pour une collectivité. Nous satisferons-nous d'une société de Liberté et d'Egalité ou y inclurons-nous également la Fraternité ?


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