ECONOMIE


« Panama Papers »

Il est urgent de ne pas se taire

11 millions de documents concernant les comptes offshore au Panama

Publier des documents montrant que certains Etats ou personnalités publiques, sportives ou culturelles contournent la loi pour s'enrichir relève de l'intérêt général

Les plus riches détruisent la solidarité

Avril 2016

 

109 médias du monde entier et le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) a eu accès à une très grande masse d'informations inédites : plus de 11 millions de fichiers provenant des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore. Les données, qui constituent le plus gros "leak" de l'histoire, s'étalent de 1977 à 2015. Elles révèlent que des chefs d'Etat, des milliardaires, des grands patrons, des figures du sport, de la culture, de l'économie et des gens du crime recourent, avec l'aide de certaines banques, à des montages de sociétés afin de dissimuler leurs avoirs.

 

« On a des gouvernements qui nous disent qu'on a des problèmes de dépenses, mais c'est faux, on a des problèmes de revenus. Les États laissent complaisamment de grandes entreprises contourner leurs obligations fiscales, alors qu'on a besoin de cet argent pour financer les services publics (...) S'il n'y avait pas de paradis fiscaux, nous aurions de l'argent pour les infrastructures publiques ». (Alain Deneault)

 

« Les plus riches veulent détruire la solidarité ». (Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot)


Le néolibéralisme, l'ultralibéralisme, l'hyperlibéralisme ...

depuis la fin des années 1970 dans le monde anglo-saxon et depuis les années 1990 en Europe

« Le terme de néolibéralisme désigne aujourd'hui un ensemble multidimensionnel d'analyses d'inspiration libérale – ou supposées telles – qui partagent un socle d'idées communes :

- de façon critique : la dénonciation du développement excessif de l'État-providence dans les pays développés après 1945 et de l'accroissement des interventions publiques dans l'économie ;

- de façon positive : la promotion de l'économie de marché au nom de la liberté de l'individu et de l'efficacité économique ;

- et qui prennent des orientations politiques communes, prônant la dérégulation des marchés (qui doivent se « réguler eux-mêmes » par le jeu de la concurrence et des « lois du marché ») et la disparition progressive du secteur public au profit du privé. » (Wikipédia).


La dette, chronique d’une gangrène

La dette : 40 ans d'enfumage et d'esbroufes

« (...) 3 janvier 1973, date de la loi qui va obliger l’Etat Français à emprunter à des banques privées, là ou avant elle pouvait emprunter à la banque de France à taux zéro, ce qui fait évidemment une grosse différence (...) »
« (...) 3 janvier 1973, date de la loi qui va obliger l’Etat Français à emprunter à des banques privées, là ou avant elle pouvait emprunter à la banque de France à taux zéro, ce qui fait évidemment une grosse différence (...) »

Janvier 2016

« L’explosion de la dette publique hante l’Europe depuis la crise financière de 2007. Le risque d’une faillite de la Grèce et d’une contagion à d’autres pays de la zone euro a été mal géré par les gouvernements, trop hésitants et rarement d’accord sur la politique à suivre. Ce soutien tardif a déclenché la méfiance des marchés. Les politiques d’austérité ont stoppé l’hémorragie des déficits publics mais ont mis à genoux les économies du sud de l’Europe. La Grèce, le Portugal et l’Espagne se sont enfoncés plus profondément dans la crise. Mais comment en est-on arrivé là ? Et qu’est-ce que la dette publique ?

 

« Restructurer la dette ?

 

« En compagnie des économistes français Thomas Piketty et Bernard Maris, de la députée socialiste française Karine Berger, de l'anthropologue et militant anarchiste américain David Graeber et du député européen belge écologiste Philippe Lamberts, la réalisatrice Laure Delesalle propose un passionnant voyage dans les rouages de l’économie. Au contraire d'un plaidoyer "pour ou contre" la dette, son documentaire raconte son histoire de la fin du Moyen Âge à nos jours et éclaire les dessous de la crise actuelle. Il lance également des pistes pour la résoudre et prémunir la zone euro de soubresauts futurs, en rappelant que l'endettement est vieux comme le monde. Aujourd’hui, rappelle le film, nous vivons tous à crédit : maisons, voitures, écoles, dépenses publiques, tout est financé par des emprunts. Aussi le débat sur les voies qui s'offrent à l'Europe pour restructurer les dettes existantes est-il essentiel. »


« Derrière la fraude fiscale, il y a un processus de déshumanisation et d'exclusion des peuples »

« On est stupéfaits par l’ampleur de l’évasion fiscale : le manque à gagner se chiffre entre 60 et 80 milliards d’euros par an pour un pays comme la France et 1.000 milliards pour l’Europe. »
« On est stupéfaits par l’ampleur de l’évasion fiscale : le manque à gagner se chiffre entre 60 et 80 milliards d’euros par an pour un pays comme la France et 1.000 milliards pour l’Europe. »


« A s'enfermer dans l'obsession de l'austérité et la phobie de la dette, l'Union européenne est en train de détruire son avenir »

« (...) Les inégalités ne sont pas une fatalité, elles sont le résultat de choix politiques. Pour preuve, des Etats ont réussi à allier croissance et équité parce qu’ils ont fait de ce double objectif une priorité (...) »
« (...) Les inégalités ne sont pas une fatalité, elles sont le résultat de choix politiques. Pour preuve, des Etats ont réussi à allier croissance et équité parce qu’ils ont fait de ce double objectif une priorité (...) »


Brève analyse de l'économie et de l'emploi belge aujourd'hui

Juillet 2015

 

On remarque les premiers signes de reprise de l'économie : il y a un regain de croissance et de l'optimisme parmi les consommateurs et les entrepreneurs. Edwald Pironet du Vif-L'Express a rencontré Fons Verplaetse (ex-gouverneur), Luc Coene (ex-gouverneur) et Norbert De Batselier (ex-directeur), qui ont tous les trois dirigé la Banque Nationale de Belgique, pour leur demander ce qu'ils en pensaient de la crise.


Décembre 2014


Le problème de la Belgique n'est pas budgétaire mais fiscal

Novembre 2014

 

La Belgique n’a aucun problème budgétaire. Il n’y a aucune raison de s’attaquer à notre système de Sécurité sociale, à notre recherche, à nos institutions culturelles ou à la SNCB. Il suffit de faire en sorte que les personnes les plus riches soient taxées comme les autres et que les entreprises contribuent normalement à l’impôt.


Accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et 340 multinationales. La Belgique y perd des milliards

Novembre 2014

Et dire qu'un tiers des Belges trouve que la manifestation nationale du 6 novembre 2014 (120.000 participants) ne sert à rien, voire même qu'elle est odieuse. Peut-être ont-ils raison, mais dans ce cas, qu'organiseront-ils d'autre ? On se fait "baiser" par les dirigeants de la grande finance (et par les partis - suivez mon regard - qui les soutiennent). Faut-il donc toujours continuer à fermer sa gueule ? La Libre  Belgique


Top 50 des sociétés qui paient le moins d'impôts en Belgique

Octobre 2014

 

2,80 % de taux moyen d'imposition pour les 50 sociétés qui ont bénéficié des plus importantes réductions d'impôts en 2013. Que la fête continue ! Et que les pauvres, les paumés, les chômeurs, les handicapés, les petits pensionnés et tous les autres précarisés, nous foutent la paix, Seigneur Dieu ! Que la fête continue : 2,80 % d'impôt ! Trends-Tendances


La dette est une construction artificielle créée par les banques avec le consentement des Etats pour dépouiller les peuples et en faire des esclaves à leur solde

Les gouvernants sont au courant... et ils laissent faire !

Octobre 2013


Il faut supprimer la spéculation

La spéculation financière doit être interdite comme elle l'était au XIXème siècle. Le capitalisme était florissant avant d'autoriser la spéculation. Il ne devrait rester que la finance utile, celle qui sert au financement de l'économie

Septembre 2013



Comment éluder l'impôt ?

Novembre 2011

 

Voici un excellent reportage réalisé en partie par un fonctionnaire du ministère des finances de Mons qui a eu quelques ennuis après avoir révélé les dysfonctionnements de la fiscalité belge. Ce reportage dure 15 minutes mais vaut la peine d'être vu jusqu'au bout. Rien ne va plus, Messieurs, Dames, il faudra se serrer la ceinture. Sauf les grosses fortunes, évidemment ! A voir absolument. Cliquez ici