A Dieu, ma femme que j'ai tant aimée

« La vieillesse est un naufrage »

dans lequel certains sombrent

Rapidement et longuement dans l’ombre

Peu lui fut épargné

Qu’elle repose désormais en paix

Et puisse Dieu s’il existe vraiment

La recevoir en son paradis maintenant

 Mon épouse

Anne-Marie LOWAGIE

Annemie

(petit surnom affectueux que ses parents Flamands lui donnèrent) 

 

Walter DE KUYSSCHE,

son mari ;

 

Sophie et Alain LORAND-DE KUYSSCHE,

Nicolas et Marie DE KUYSSCHE-MICHIELS,

ses enfants et beaux-enfants ;

 

Juliette LORAND DE KUYSSCHE,

Léopold LORAND DE KUYSSCHE,

Arthur DE KUYSSCHE,

Edouard LORAND DE KUYSSCHE,

ses petits-enfants qu’elle adorait ;

 

Pol et Bernadette LOWAGIE-DELMOTTE, leurs enfants, beaux-enfants et petits-enfants,

Frans et Katia LOWAGIE-VERHAEGHE, leurs enfants, beaux-enfants et petits-enfants,

Marie-Madeleine et François SCHILTZ-LOWAGIE, leurs enfants, beaux-enfants et petits-enfants,

Thérèse et Jean-Luc RAEPSAET-LOWAGIE, leurs enfants, beau-fils et petite-fille,

Marie-Jeanne et Daniel LEPLAT-LOWAGIE, sa filleule, leurs enfants, beaux-enfants et petit-fils,

ses frères, sœurs, beaux-frères, belles-sœurs,

nièces, neveux, petites-nièces et petits-neveux ;

 

Anabel et Pierre DUMONT-LOWAGIE et leurs enfants,

sa filleule ;

 

ont la grande tristesse de vous annoncer le décès de

 

Madame Anne-Marie LOWAGIE

épouse de Monsieur Walter DE KUYSSCHE

Institutrice

Master en sciences de l'éducation (UCL)

Née à Mouscron le 25 juillet 1944 - Décédée à Ath le 8 mars 2016

 

La messe des funérailles a eu lieu le lundi 14 mars 2016 à 11 heures, en l’église Saint-Julien à Ath. Les condoléances ont été reçues à l’issue de la cérémonie religieuse, en suite de quoi l’inhumation s'est faite au cimetière de Lorette à Ath.

 

La famille remercie sincèrement celles et ceux qui ont remarquablement soigné leur défunte,

et particulièrement les médecins et personnels de l’Hôpital « Epicura »

ainsi que ceux de la Maison de repos et de soins « L’Esplanade » à Ath.

Elle remercie avec autant de conviction les amies, amis et connaissances, pour leur gentillesse et affection.

Maintenant que je suis partie, laissez-moi aller.

Ma famille et mes amis savent

combien il me restait de choses à faire et à voir.

Vivre des rencontres surtout.

Insatiablement.

J'étais une passionnée,

avec, parfois, les excès des passionnés.

J'adorais la rencontre avec les gens.

La vie, je l'ai souvent mordue à pleines dents.

Et un large sourire.

Ma route ne s’arrête pas ici.

Ne vous attachez pas à moi à travers vos larmes.

Soyez heureux de toutes les années passées ensemble.

Je vous ai donné mon amour

et vous ne pouvez deviner combien de bonheur

vous m’avez apporté.

Je vous remercie pour l’amour que vous m’avez témoigné

mais il est temps maintenant que je poursuive ma route.

Pleurez-moi quelques temps, si pleurer il vous faut.

Et ensuite, laissez votre peine se transformer en joie

car c’est pour un moment seulement que nous nous séparons.

Bénissez donc les souvenirs qui sont dans votre cœur.

Je ne serai pas très loin, car la vie se poursuit.

Si vous avez besoin de moi, appelez-moi, je viendrai

même si vous ne pouvez me voir ou me toucher.

Je serai près de vous.

Et si vous écoutez avec votre cœur

vous percevrez tout mon amour dans sa douceur et sa clarté.

Et puis, quand vous viendrez à votre tour par ici

je vous accueillerai avec le sourire

et je vous dirai :

« Bienvenue chez nous ».

 

Mon épouse, cette superbe institutrice

 

« Madame Anne-Marie »

 

qui adorait son métier et qui le pratiquait avec passion,

était de celles qui avaient bien compris la chose.

 

Pour elle, la relation avec l'enfant, tant intellectuelle qu'affective, était essentielle.

Mais d'abord la relation affective.

Aimer les enfants et se faire aimer d'eux.

 

Puis apprendre, apprendre, apprendre.

A chacun selon ses rythmes, possibilités et difficultés.

Mais possibilités surtout.

 

Ma femme avait bien compris qu'il n'y a pas que l'intelligence scolaire,

mais qu'il en est de multiples autres, tout au moins aussi essentielles :

celles du cœur, des mains, de l'amitié et de la fraternité, de la tolérance et de l'entraide aussi. 

Et elle essayait d'aider à les épanouir.

 

Ma femme

 

Toujours nous nous disions

de ne pas trop s'occuper scolairement

des enfants qui s'en sortaient facilement.

Qu'il suffisait de les reconnaître et de les aimer

et que le reste, puisqu'ils étaient doués,

leur serait donné de surcroît.

Même, parfois ou souvent, sans l'institutrice.

 

Mais que pour les autres, les enfants qui « ramaient »,

que c'était à eux qu'il fallait donner toute son énergie et sa foi.

 

Et c'est ce que,

professionnellement, indéfectiblement et affectueusement,

fit mon épouse.

 

Ma femme

Adieu, Monsieur le Professeur


- 1 -
Les enfants font une farandole
Et le vieux maître est tout ému
Demain il va quitter sa chère école
Sur cette estrade il ne montera plus.

Refrain
Adieu monsieur le professeur
On ne vous oubliera jamais
Et tout au fond de notre cœur
Ces mots sont écrits à la craie
Nous vous offrons ces quelques fleurs
Pour dire combien on vous aimait
On ne vous oubliera jamais
Adieu monsieur le professeur.

- 2 -
Une larme est tombée sur sa main
Seul dans la classe il s'est assis
Il en a vu défiler des gamins
Qu'il a aimés tout au long de sa vie.

- 3 -
De beaux prix sont remis aux élèves
Tous les discours sont terminés
Sous le préau l'assistance se lève
Une dernière fois les enfants vont chanter.


H. Aufray/Vline Buggy/J.P. Bourtayre
Interprète : Hugues Aufray (1968)