POLITIQUE

Nos démocraties sont moins gouvernables que ne l'imaginent encore la plupart de nos concitoyens. En cause : les impératifs économiques de plus en plus mondialisés qui s'imposent aux décideurs, mais également la qualité intrinsèque de la classe politique, le pouvoir de la rue ou le parti pris d'une certaine presse (...) Inévitablement, quel que soit son courage, le professionnel de la politique est appelé à devenir un démagogue

 Luc Ferry, 2005

 

Gouverner aujourd'hui, c'est séduire pour survivre

Pierre Rosanvallon, 2015

 

 

Les politiques ne parlent que de chiffres. Résultat : le pouvoir gouvernemental n'est plus politique et se limite à transmettre les messages des mondes économique et financier

Paul Jorion, 2015

VOICI POURQUOI IL EST URGENT D'ARRÊTER NOTRE ACTUEL SYSTÈME DE PSEUDO-DÉMOCRATIE,

non-pondérée, soumise aux tricheries et magouilles de quelques professionnels cupides de la politique ou malades du pouvoir, qui se passent désormais le flambeau de père en fils ou filles, ou de mari à épouse


Le rejet des élites dirigeantes par les populations s'exprime de plus en plus clairement

L’arrogance, la vénalité et la trahison des élites

L’arrogance, le mépris du débat public, la trahison des classes moyennes et ouvrières par les dirigeants sociaux-démocrates, politiques, économiques et culturels, génèrent le mécontentement des masses et font le lit du populisme

Septembre et novembre 2016

Voici arrivée la revanche des refoulés !

 

Vous les nantis, putatifs parangons de tolérance, vous qui nous avez ignorés durant des années, maintenant nous allons nous venger ! L’ignorance et la déraison de tous les Trump, Le Pen et autres Sarah Palin importent peu : voici désormais venu le temps de notre vengeance !

 

Car il y a pire aujourd’hui : après le mépris des élites libérales, voici que les élites socialistes ne veulent plus rien avoir à faire avec la classe ouvrière. Des gens comme des Emmanuel Valls ou autres plastronneurs tels des Emmanuel Macron et d’autres socialistes encore, de France, d’Allemagne, de Belgique, des Etats-Unis et d’ailleurs, ont laissé tomber le petit peuple pour se concentrer sur les questions culturelles, plus nobles, supérieures, intelligentes, clairvoyantes, ouvertes au monde… qui les rapprochent de l’intelligentsia, de la grosse bourgeoisie, voire de l’aristocratie financière, culturelle ou d’Etat… Ou pour sombrer dans de sordides petites ou grandes histoires de corruptions et d’indignes tricheries.


L'actuel système monopolistique de « démocratie de délégation » est sclérosé, en panne, corrompu par la particratie, et tout à fait discrédité

Novembre 2015

 

Un exemple, celui de ma petite ville d'Ath (niveau politique en principe le plus facile à faire fonctionner) à propos de la question environnementale et climatique.

 

La Conférence de Paris sur les changements climatiques aura lieu du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris. Pour ce qui est d'Ath, j'aime à rappeler que :

 

MALGRÉ LEURS BELLES PROMESSES DE MENTEURS, LES PARTIS POLITIQUES LOCAUX, PS EN TÊTE, N'ONT JAMAIS RIEN FAIT DE SÉRIEUX EN MATIÈRE DE CLIMAT ET D'ENVIRONNEMENT.

 

Au contraire, le Parti socialiste (PS) surtout, et le Mouvement des réformateurs (MR) à sa suite, ont purement et simplement saboté une tentative citoyenne de mise en place (de 2008 à 2013), par un groupe de 200 citoyens, d'un Agenda 21 local à Ath.

 

Agissant ainsi, les partis politiques s'opposent dans les faits à toute tentative de « démocratie du débat » ou d'expérience de « démocratie de participation ». Sans se rendre compte que l'actuel système monopolistique de « démocratie de délégation » est sclérosé, en panne, corrompu par la particratie et tout à fait discrédité. Et que personne n'y croit plus. Parce qu'il n'est plus, dans les faits, qu'un système de « démocratie de particratie ». Stérile, stupide et parfaitement injuste et odieux.


Le politique est entièrement traduit en économique

1. Le pouvoir gouvernemental n'est plus politique

Septembre 2015

 

Après avoir prédit la crise des subprime, l'anthropologue Paul Jorion appelle à restaurer la primauté du politique sur l'économie dans « Penser tout haut l'économie avec Keynes ». Si on avait bien lu le penseur britannique, on n'en serait peut-être pas là. (Le Vif/L'Express).

2. Le néolibéralisme est la forme contemporaine d'un nouveau fascisme

Mars 2016

 

« Le temps des précautions oratoires est révolu ; il convient de nommer les choses pour permettre la préparation d’une réaction démocrate concertée, notamment au sein des services publics.

 

« Le libéralisme était une doctrine déduite de la philosophie des Lumières, à la fois politique et économique, qui visait à imposer à l’Etat la distance nécessaire au respect des libertés et à l’avènement des émancipations démocratiques. Il a été le moteur de l’avènement et des progrès des démocraties occidentales.

 

« Le néolibéralisme est cet économisme total qui frappe chaque sphère de nos sociétés et chaque instant de notre époque. C’est un extrémisme. » (Manuela Cadelli).


Elections régionales, fédérales et européennes de mai 2014

Quand les candidats socialistes ignorent la hauteur des défis de notre temps

Mai 2014

Chers Florent, Jean-Pierre, Patrice, Carine,

 

Notre ville serait-elle donc à ce point menacée par la Région, le Fédéral et l’Europe, qu’il faille, à la veille des élections à ces différents niveaux de pouvoir, en appeler aux Athois pour la défense de leur cité ? L’appel que vous lancez dans votre tract électoral est-il à la hauteur des défis de notre temps - ou n'est-ce que du sous-localisme ?

 

Je ne pensais pas que les élections régionales, fédérales et européennes de ce 25 mai 2014 avaient pour enjeu le sauvetage de la ville d’Ath et de ses habitants. Mais tout le monde peut se tromper. Il n'est bon pour personne que les chambres législatives régionale, nationale ou européenne soient des lieux de défense d'intérêts particuliers ou de clochers. La Wallonie qui a tant souffert de ses baronnies ne le sait-elle pas encore maintenant ? Est-il possible d’œuvrer au bien commun quand aux plus hauts niveaux chacun défend avant tout son bout de gras ?

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Quand des candidats socialistes se trompent de lieu et de rôle
140515 Quand les socialistes se trompent
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Supprimer la profession de politicien

Le vrai problème est qu’ils ont transformé une vocation momentanée en rente à vie

Décembre 2013

 

« Contrairement à ce que pensent bien des gens, je suis de ceux qui estiment que les hommes et femmes politiques sont généralement compétents et globalement honnêtes. Le vrai problème est qu’ils ont transformé une vocation momentanée en rente à vie (...) Ce que je pointe, c’est l’acharnement à s’accrocher au pouvoir. Maladie qui touche l’ensemble de la classe politique. Parce qu’ils ont la vanité de penser qu’ils sont indispensables et irremplaçables ? Ou parce qu’ils sont addicts à la drogue du pouvoir ? (...) Je crois que le mieux serait de s’exposer le moins longtemps possible à la toxicité psychologique du pouvoir politique (...) Des mandats limités dans le temps redonneraient une seconde jeunesse à notre démocratie qui en a bien besoin. » (Pascal De Sutter).


Je me battrai pour que vous puissiez dire ce avec quoi je ne suis pas d'accord, chers dirigeants du MOC

Octobre 2012

 

« Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire. » Attribuée apparemment erronément à Voltaire, cette phrase dit bien ce qu’elle veut dire : on ne peut être tolérant que face à ce qui nous dérange (c'est-à-dire ce avec quoi on n'est pas d’accord) mais qu'on accepte par respect de l'« autre » ou pour la défense d'un idéal de liberté.

 

Voilà donc que le Mouvement Ouvrier Chrétien (MOC) du Hainaut Occidental vient de récidiver. Il refusa, une fois de plus d’inviter la famille libérale aux utiles débats pré-électoraux qu’il organisa ! Tout simplement parce que les « libéraux » ne pensent pas comme lui ! Il ne manquerait plus que cela.

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Je me battrai pour que vous puissiez dire ce avec quoi je ne suis pas d'accord
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Sommes-nous en dictature ? Sommes-nous en démocratie ?

Janvier 2011

 

« Sommes-nous en dictature ? Non. Sommes-nous en démocratie ? Non plus. Les puissances d’argent ont acquis une influence démesurée, les grands médias sont contrôlés par les intérêts capitalistes, les lobbies décident des lois en coulisses, les libertés sont jour après jour entamées. Dans tous les pays occidentaux, la démocratie est attaquée par une caste. En réalité, nous sommes entrés dans un régime oligarchique, cette forme politique conçue par les Grecs anciens et qu’ont oubliée les politologues : la domination d’une petite classe de puissants qui discutent entre pairs et imposent ensuite leurs décisions à l’ensemble des citoyens. » (Hervé Kempf)


La maladie du pouvoir

Le syndrome d' hubris

Perte du sens des réalités, intolérance à la contradiction, actions à l’emporte-pièce, obsession de sa propre image et abus de pouvoir : tels sont quelques-uns des symptômes d’une maladie mentale récemment répertoriée qui se développerait durant l’exercice du pouvoir

Août 2009

 

« (...) Il n’existe pas en français d’équivalent satisfaisant au mot anglais hubris. Une approximation serait « orgueil démesuré ». Mais le champ sémantique du terme anglais est beaucoup plus large : il associe narcissisme, arrogance, prétention, égotisme, voire manipulation, mensonge et mépris. Le terme renvoie également à un sentiment d’invulnérabilité, d’invincibilité et de toute-puissance, en y associant un certain pathétique. Comme le narcissisme, l’hubris désigne aussi un manque d’intérêt pour tout ce qui ne concerne pas le sujet personnellement, une absence générale de curiosité. La caractéristique principale de l’hubris est qu’il est visible de tous, sauf du principal intéressé et de ses fidèles. Adapté à la politique, on voit immédiatement se profiler quelques candidats au syndrome d’hubris (...) » (Sebastian Dieguez)